S. Eustase
29 mars

  • On lit au Martyrologe romain de ce jour :

    Au monastère de Luxeuil, en France, la mise au tombeau de saint Eustase abbé, disciple de saint Colomban.

    Il fut le père de près de six cents religieux, et se rendit célèbre par la sainteté de sa vie et l’éclat de ses miracles.

    RÉSUMÉ :

    Ce Saint, d’une famille noble de Bourgogne, fut élevé avec soin par Miget ou Miet, Évêque de Langres, son oncle. Ayant connu de bonne heure la vanité du monde, il se retira dans le monastère de Luxeuil, gouverné par saint Colomban. Il prit bientôt, sous un tel maître, l’esprit de prière, d’humilité, de renoncement et de mortification.


    Devenu, en 611, successeur de saint Colomban, il se vit à la tête de six cents moines qui le regardaient comme leur père. Son zèle ne se renferma pas dans l’enceinte de son monastère ; il alla prêcher l’Évangile aux habitants de la Bavière et de la Franche-Comté, dont plusieurs étaient engagés dans les ténèbres de l’idolâtrie, ou dans les erreurs de Photin et de Bonose, qui niaient la divinité de Jésus-Christ. La réputation de sa sainteté était si bien établie, qu’un grand nombre de saints, même parmi les Évêques, ne se conduisaient que par ses avis. Il mourut en 625, Boniface V étant Pape, Héraclius empereur d’Orient et Dagobert Ier roi des Francs. Il est nommé dans le martyrologe d’Adon, et dans le romain.

1328

Saint Eustaise ou Eustache, né d’une noble famille de Bourgogne, avait porté les armes avant d’embrasser l’état monastique à Luxeuil, que venait de fonder saint Colomban, dans les Vosges (590). Il était le neveu de Miget, qui fut évêque de Langres. Lorsque la persécution du roi Thierry et de Brunehaut contraignit le grand Saint [Colomban] à s’exiler (610), saint Eustaise l’accompagna jusque dans le Tyrol et fut, bientôt après, chargé de le ramener au nom de Clotaire II, devenu seul maître des trois royaumes francs. Sur le refus de saint Colomban, il lui succéda comme abbé, et continua d’y maintenir, avec la règle spirituelle, une ferveur sans relâche et une forte discipline. Sous son intelligente direction, Luxeuil atteignit le plus haut point de splendeur ; on y comptait six cents religieux. Ce fut en quelque sorte la capitale monastique des Gaules. Les communautés envahies par le relâchement et l’esprit du siècle en subirent l’influence ; elles lui demandaient à l’envi des supérieurs, et les cités y choisissaient leurs évêques. À ce grand foyer des vertus chrétiennes affluait une ardente jeunesse, dont saint Eustaise secondait les aspirations avec un zèle infatigable. En 616, entraîné par le goût de la prédication, il s’offrit à entreprendre une mission chez les nations encore païennes, et porta l’Évangile, non sans succès, au milieu des Bavarois.

Les dernières années de saint Eustaise furent troublées par les menées d’un faux frère nommé Agrestin, qu’il avait été obligé de chasser. Pour se venger, celui-ci « se mit à aboyer », en colportant des imputations injurieuses contre la règle de saint Colomban, notamment de multiplier les oraisons à la messe, de faire le signe de la croix, en mangeant, sur les cuillers, et de raser seulement le devant de la tête. Le roi Clotaire, plein de sollicitude pour Luxeuil, fit réunir un concile à Mâcon (624).

Saint Eustaise, qui y fut appelé, n’eut pas de peine à justifier les usages de son abbaye et à confondre son accusateur ; mais, afin de le punir de son opiniâtreté, il le cita à comparaître dans l’année au tribunal de Dieu. La prédiction se vérifia : Agrestin fut tué d’un coup de hache par un de ses serviteurs. Le digne abbé mourut vers le même temps, le 29 mars 625.

Parmi les nombreux disciples qui héritèrent de sa doctrine et de sa piété, l’on cite Agnoald, Achaire, Omer, Ragnacaire, évêques, et les abbés Romaric et Amé, tous rangés au nombre des Saints.


Jeudi 17 juillet 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez préparé des biens invisibles à ceux qui Vous aiment, répandez dans nos cœurs la tendresse de Votre amour, afin que, Vous aimant en toutes choses, nous obtenions un jour ces biens que Vous nous avez promis et qui surpassent tous nos désirs. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Alexis, confesseur :


Ô Dieu qui nous réjouissez par la solennité annuelle du bienheureux Alexis, Votre Confesseur : faites, dans Votre bonté, qu’honorant sa naissance au Ciel, nous imitions aussi les actions de sa vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Alexis naquit à Rome vers l’an 350, d’une famille riche, et eut pour père le sénateur Euphémien. Guidé par l’Esprit-Saint, il renonça à tout son patrimoine et visita en pieux pèlerin les sanctuaires de l’Orient.

Il mourut au Ve siècle, sous le Pontificat d’Innocent Ier. Son corps fut déposé à Rome sur le Mont-Aventin dans l’Église qui porte son nom. On l’y honore avec saint Boniface auquel elle était primitivement consacrée.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Parmi toutes les vertus, ayez un soin tout spécial de pratiquer la vraie humilité.

Méditation du jour
Les Bienheureuses Carmélites de Compiègne  suite

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