S. Wulfran
20 mars

On lit au Martyrologe Romain de ce jour :


Au monastère de Fontenelle, en France, saint Wulfran, évêque de Sens.

Il résigna son évêché, et finit ses jours dans cette solitude, après y être devenu célèbre par ses miracles.

1315

Saint Wulfran était fils d’un officier du roi Dagobert ; il passa quelques années à la cour, mais il n’échoua point contre les écueils où la vertu des grands fait si souvent naufrage, et sut allier toujours les devoirs de son état avec la pratique des maximes de l’Évangile.

Élevé sur le siège archiépiscopal de Sens, il se livra tout entier aux œuvres de son saint ministère ; mais il avait gouverné son diocèse pendant deux ans et demi à peine, quand il se sentit intérieurement sollicité d’aller prêcher l’Évangile aux Frisons. Il s’embarqua avec plusieurs religieux décidés à courir tous les dangers de son apostolat. Pendant la traversée, un fait miraculeux fit connaître le mérite de l’Évêque missionnaire. Comme il disait la Messe, sur le navire, celui qui faisait l’office de Diacre laissa tomber la patène à la mer ; saint Wulfran lui commanda de mettre la main à l’endroit où la patène était tombée, et aussitôt elle remonta du fond des eaux jusque dans la main, à l’admiration de tous.


À force de miracles, le courageux apôtre opéra chez les sauvages Frisons de nombreuses conversions.

— Un jour, saint Wulfran survint au milieu d’un sacrifice humain ; malgré lui et sous ses yeux, un enfant sur lequel le sort était tombé fut étranglé par ces barbares ; mais le Saint, indigné, lève les yeux vers le ciel et supplie Dieu de manifester Sa puissance. Aussitôt, l’enfant paraît plein de vie. À cette vue, une foule d’infidèles se déclare Chrétiens et reçoivent bientôt le Baptême.

— Une femme veuve avait deux jeunes enfants ; le sort étant tombé sur ces faibles créatures, ils devaient périr dans l’eau. Vainement la mère pousse des cris de douleur ; vainement le saint missionnaire demande la grâce de ces pauvres enfants, les victimes sont précipitées dans les flots. Les cruels spectateurs virent alors un étrange spectacle. Pendant que saint Wulfran priait à genoux les yeux pleins de larmes, voici, ô merveille, que les eaux se séparent et environnent ces deux innocents comme de deux murailles protectrices. Le saint, plein de confiance en la miséricorde divine, marche sur les eaux d’un pas ferme, va prendre par la main ces deux enfants que le Ciel défend d’une manière si visible, et les conduit sains et sauf sur le rivage. La joie de l’apôtre fut grande quand il vit la plus grande partie de ce peuple endurci reconnaître enfin la vérité de la Foi.


Saint Wulfran, son œuvre à peu près terminée, alla passer le reste de ses jours dans un monastère ; sa sainte mort arriva vers l’an 720, saint Grégoire II étant Pape, Léon III l’Isaurien empereur d’Orient et Chilpéric II roi de France.

— Dans la vie de saint Wulfran, comme d’une foule d’hommes apostoliques, se trouve réalisée la promesse qu’avait faite Jésus-Christ au jour de Son Ascension, de favoriser par de nombreux miracles la prédication de Son Évangile.


Vendredi 18 juillet 2025
S. Camille de Lellis,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez fait don à saint Camille d’une charité extraordinaire pour aider les âmes dans la lutte suprême de l’agonie, nous Vous en supplions, par ses mérites, de répandre en nous l’esprit de Votre charité, afin que nous puissions à l’heure du trépas vaincre l’ennemi et parvenir à la céleste couronne. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de sainte Symphorose et ses Sept Fils, martyrs :


Ô Dieu, qui nous faites la grâce d’honorer la naissance au Ciel de Vos saints Martyrs Symphorose et ses fils, accordez-nous de jouir de leur société dans l’éternité bienheureuse. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Esprit-Saint, qui S’est manifesté de toutes façons dans l’âme des Saints dont le nom est apparu sur le Cycle liturgique depuis la fête de la Pentecôte, nous fait admirer aujourd’hui saint Camille, dont la charité eut spécialement pour objet Jésus dans le prochain.


Né en 1550, dans le royaume de Naples, de la noble famille des Lellis, saint Camillle entra chez les Capucins, mais une plaie qu’il avait à la jambe l’obligea par deux fois à en sortir. Dieu, en effet, le destinait à fonder une Congrégation de Clercs réguliers, consacrés au service des infirmes.


Il obtint du Siège apostolique l’approbation de son Institut. S’inspirant de l’exemple de Jésus qui est mort pour nous et qui a déclaré qu’il n’y avait pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour les autres, les religieux s’y engagent à assister les malades, même atteints de la peste.


Saint Camille, de même que son Institut, reçut de Dieu la grâce toute spéciale d’aider victorieusement les âmes dans la lutte suprême de l’agonie, aussi le nom de ce Saint a-t-il été inséré par l’Église dans les Litanies des agonisants.


Saint Camille mourut à Rome le 14 juillet 1614. Léon XIII le proclama patron des hôpitaux et des malades et Pie XI l’indiqua comme protecteur des Sœurs hospitalières.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Aimez à visiter et à soigner les malades ; portez-leur secours et consolations.


Méditation du jour
La véritable aumône  suite

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