S. Barnabé, Apôtre
11 juin

RÉSUMÉ :

  • Une tradition veut que saint Barnabé ait évangélisé Nice (Almanach des Saints de Provence pour l’année 1902).


L’Église, instituée par Jésus ressuscité et remplie de l’Esprit-Saint à la Pentecôte, devait s’étendre à travers le monde. Or, lorsque saint Paul, au sortir de sa longue retraite en Arabie, vint à Jérusalem pour la première fois depuis sa conversion, et voulut soumettre à l’approbation de Pierre la mission dont le Maître Lui-même l’avait chargé auprès des Gentils, ce fut saint Barnabé qui le présenta aux Apôtres.

« Homme bon et plein de l’Esprit-Saint », saint Barnabé évangélisa pendant douze ans, avec saint Paul, les païens dans l’île de Chypre et dans un grand nombre de villes et de pays. Aussi l’Église l’honore-t-elle comme Apôtre et la liturgie lui applique-t-elle les paroles de Jésus qui annonçait à Ses Douze, qu’établis princes sur toute la terre, ils seraient assis sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.

S’étant séparé de saint Paul, il retourna en Chypre où les juifs de Salamine formèrent un complot contre lui. Rappelant alors les paroles du Maître qui envoyait Ses Apôtres comme des brebis au milieu des loups, il dit aux fidèles : « Le loup ne s’attaque d’abord au pasteur que pour se jeter ensuite sur le troupeau. Soyez fermes dans la Foi ». L’Esprit de Dieu lui dicta les paroles qu’il avait à dire aux juifs, mais ceux-ci le lapidèrent comme un blasphémateur.

On l’ensevelit avec l’Évangile de saint Matthieu qu’il avait écrit de sa main. Son nom est inscrit au Canon de la messe immédiatement après celui de saint Mathias.

Imitons l’esprit d’apostolat de saint Barnabé, dont l’âme était toute embrasée des ardeurs de l’Esprit-Saint.

Saint Barnabé aux premiers Chrétiens de Chypre : « Tenez-vous prêts à me suivre, car le loup ne s’attaque d’abord au pasteur que pour se jeter ensuite sur le troupeau. Soyez fermes dans la Foi. »
Saint Barnabé aux premiers Chrétiens de Chypre :
« Tenez-vous prêts à me suivre, car le loup ne s’attaque d’abord au pasteur
que pour se jeter ensuite sur le troupeau. Soyez fermes dans la Foi. »

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Saint Barnabé est qualifié du nom d’Apôtre, quoiqu’il ne fût pas du nombre des douze que Jésus avait choisis ; on lui a donné ce titre glorieux parce que le Saint-Esprit l’avait appelé d’une manière toute spéciale et qu’il eut une grande part, de concert avec les Apôtres, dans l’établissement du Christianisme.

Il était Juif, de la tribu de Lévi, et natif de l’île de Chypre ; son nom de Joseph lui fut changé par les Apôtres contre celui de Barnabé, qui signifie fils de consolation. Il avait été ami d’enfance de saint Paul, et c’est lui qui, après l’étonnante conversion de cet Apôtre, le présenta à saint Pierre, le chef de l’Église.

La première mission de saint Barnabé fut d’aller diriger l’Église d’Antioche, où la Foi prenait de grands accroissements ; il vit tant de bien à faire, qu’il appela saint Paul à son secours, et les efforts des deux Apôtres réunis opérèrent des merveilles.

Mais un jour le Saint-Esprit Lui-même fit entendre Sa voix aux chefs de l’Église : « Séparez-Moi Paul et Barnabé pour l’œuvre à laquelle Je les ai appelés ». Après un jeûne solennel et de longues prières, ils reçoivent l’onction épiscopale et ils s’élancent, au souffle d’en-Haut, vers les peuples gentils, pour les convertir. Salamine, Paphos, Chypre, la Pamphylie, la Pisidie, Icone, Lystre, la Lycaonie et d’autres pays encore, entendent leur parole éloquente, sont témoins de leurs miracles, et sous leurs pas la Foi se répand avec une rapidité prodigieuse.

Saint Paul et saint Barnabé se séparent ensuite, pour donner plus d’extension à leur ministère. L’île de Chypre, d’où il était originaire, était particulièrement chère à saint Barnabé ; c’est là qu’il devait sceller de son sang la Foi qu’il avait prêchée. Les Juifs de Salamine, capitale de l’île, formèrent un complot contre celui qui menaçait de rendre leurs synagogues désertes ; l’Apôtre en eut connaissance ; mais, loin de fuir, il réunit les fidèles et leur annonça les combats qu’il allait soutenir pour le Seigneur Jésus : « Je vais aller sceller de mon sang, dit-il, la vérité que je vous ai annoncée ; tenez-vous prêts à me suivre, car le loup ne s’attaque d’abord au pasteur que pour se jeter ensuite sur le troupeau. Soyez fermes dans la Foi ; je ne vous abandonnerai pas, je vous protégerai du haut du Ciel ».

Les Chrétiens fondaient en larmes, et suppliaient saint Barnabé de fuir ; ce fut en vain. Saint Barnabé, fortifié par une visite du Sauveur, continue ses prédications dans la synagogue ; mais bientôt les Juifs furieux se jettent sur lui, le traînent, l’insultent et le lapident comme un blasphémateur ; son corps est enfin jeté sur un bûcher, pour qu’il n’en reste pas de traces ; mais les flammes le respectent, et les fidèles l’enlèvent de nuit et l’ensevelissent en secret. C’était environ l’an 61, saint Pierre étant pape et Néron empereur.


Vendredi 18 juillet 2025
S. Camille de Lellis,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez fait don à saint Camille d’une charité extraordinaire pour aider les âmes dans la lutte suprême de l’agonie, nous Vous en supplions, par ses mérites, de répandre en nous l’esprit de Votre charité, afin que nous puissions à l’heure du trépas vaincre l’ennemi et parvenir à la céleste couronne. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de sainte Symphorose et ses Sept Fils, martyrs :


Ô Dieu, qui nous faites la grâce d’honorer la naissance au Ciel de Vos saints Martyrs Symphorose et ses fils, accordez-nous de jouir de leur société dans l’éternité bienheureuse. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Esprit-Saint, qui S’est manifesté de toutes façons dans l’âme des Saints dont le nom est apparu sur le Cycle liturgique depuis la fête de la Pentecôte, nous fait admirer aujourd’hui saint Camille, dont la charité eut spécialement pour objet Jésus dans le prochain.


Né en 1550, dans le royaume de Naples, de la noble famille des Lellis, saint Camillle entra chez les Capucins, mais une plaie qu’il avait à la jambe l’obligea par deux fois à en sortir. Dieu, en effet, le destinait à fonder une Congrégation de Clercs réguliers, consacrés au service des infirmes.


Il obtint du Siège apostolique l’approbation de son Institut. S’inspirant de l’exemple de Jésus qui est mort pour nous et qui a déclaré qu’il n’y avait pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour les autres, les religieux s’y engagent à assister les malades, même atteints de la peste.


Saint Camille, de même que son Institut, reçut de Dieu la grâce toute spéciale d’aider victorieusement les âmes dans la lutte suprême de l’agonie, aussi le nom de ce Saint a-t-il été inséré par l’Église dans les Litanies des agonisants.


Saint Camille mourut à Rome le 14 juillet 1614. Léon XIII le proclama patron des hôpitaux et des malades et Pie XI l’indiqua comme protecteur des Sœurs hospitalières.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Aimez à visiter et à soigner les malades ; portez-leur secours et consolations.


Méditation du jour
La véritable aumône  suite

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