S. Wilfrid
12 octobre

RÉSUMÉ :

Né en Angleterre, dans le Northumberland, saint Wilfrid reçut une éducation très distinguée et acheva ses études à Cantorbéry ; puis il se rendit à Rome et fut reçu avec faveur par le pape Martin. De retour dans son pays, il fut d’abord élu évêque de Northumberland, puis d’York. Plein de zèle pour la discipline et pour la liberté de l’Église, il défendit énergiquement ses droits et fut persécuté par le roi Egfried.


S’étant mis en mer pour aller chercher justice près du Saint-Siège, il fut pris par une tempête sur les côtes de la Frise et devint l’apôtre de cette contrée. Le roi Dagobert II, plein de reconnaissance et d’admiration pour ses vertus, lui offrit l’évêché de Strasbourg, qu’il refusa. Il continua sa route vers Rome, et le pape Agathon lui témoigna la plus paternelle affection. Il assista au concile de Latran, qui condamna l’hérésie des monothélites.


Puis le souverain pontife Jean VI ordonna la tenue d’un concile en Angleterre, pour que justice lui fût rendue. L’assemblée, à laquelle le roi assistait, n’hésita pas à reconnaître combien la cause de saint Wilfrid était légitime.


Le Saint vécut jusqu’à soixante-quinze ans, entouré de la vénération universelle, et, après avoir fondé de nombreuses églises, il mourut le 24 avril 709.

Saint Wilfrid, Évêque d
Saint Wilfrid, Évêque d'York (634 - 709)

862

Un fait extraordinaire signale la naissance de saint Wilfrid, en 634, Honorius Ier étant pape, Héraclius empereur d’Orient et Dagobert Ier roi des Francs. La maison de ses parents semble enveloppée dans un incendie ; les voisins, effrayés, accourent pour éteindre le feu, mais ils s’aperçoivent avec admiration que le feu s’élance vers le ciel sans rien consumer. C’est ainsi que brûlera le flambeau du zèle de saint Wilfrid dans la sainte Église de Dieu.

Tout jeune encore, il résolut de se donner au Seigneur. Après un court séjour dans un couvent, s’apercevant que certains usages, contraires à ceux de Rome, s’étaient glissés dans les cérémonies, il se décida à visiter le tombeau des saints Apôtres, afin de bien discerner la vérité au centre même de la lumière.

Saint Wilfrid fut un des premiers Anglo-Saxons qui eurent le bonheur de faire le voyage de Rome, si long et alors si pénible. Bientôt le pieux pèlerin aura beaucoup d’imitateurs, et ce pèlerinage sera en grand honneur en Angleterre, grâce à son exemple. À Rome, son premier soin est de visiter les tombeaux vénérés et de prier, dans les sanctuaires les plus sacrés, pour la conversion entière de sa patrie. Sa prière est exaucée, car il remplacera lui-même dignement le grand moine et pontife, nommé saint Augustin de Cantobéry, qui, à la voix de saint Grégoire le Grand, avait porté aux Anglo-Saxons les prémices de la Foi.

Après un séjour de quelques années dans les Gaules, saint Wilfrid rentre enfin dans sa patrie, où son dévouement aux usages de Rome lui attire des ennemis et des admirateurs. Il n’a que trente ans, quand le pieux roi Alfred lui fait accepter l’évêché d’York dont il ne peut prendre possession que trois ans plus tard. Sous sa houlette, l’Évangile prend, dans ce pays, un développement merveilleux : les monastères se multiplient, de magnifiques cathédrales, en pierre et en marbre, s’élèvent sur le sol anglo-saxon ; le saint évêque préside lui-même à la construction de ces édifices grandioses qui ravissent d’admiration des populations à demi barbares, chez lesquelles l’on ne connaissait encore que les édifices de bois.

L’évêque civilisateur ne se bornait pas à l’organisation matérielle : il réformait les mœurs de son troupeau et faisait régner, avec Jésus-Christ, la paix, la justice et la charité.

Un jour qu’il donnait la Confirmation, une pauvre femme le supplia de ressusciter son enfant mort ; saint Wilfrid, ému de ses larmes, bénit l’enfant et lui rendit la vie.

Incapable de céder à la peur et de manquer à sa conscience, le vaillant pontife est déposé et exilé plusieurs fois ; on lui rend enfin justice, et il achève enfin paisiblement sa carrière agitée, mais féconde, au milieu de son troupeau, le 12 octobre. C’était l’an 709, Constantin étant pape, Justinien II empereur d’Orient, Osred roi de Northumberland et Childebert III roi des Francs.


Vendredi 18 juillet 2025
S. Camille de Lellis,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez fait don à saint Camille d’une charité extraordinaire pour aider les âmes dans la lutte suprême de l’agonie, nous Vous en supplions, par ses mérites, de répandre en nous l’esprit de Votre charité, afin que nous puissions à l’heure du trépas vaincre l’ennemi et parvenir à la céleste couronne. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de sainte Symphorose et ses Sept Fils, martyrs :


Ô Dieu, qui nous faites la grâce d’honorer la naissance au Ciel de Vos saints Martyrs Symphorose et ses fils, accordez-nous de jouir de leur société dans l’éternité bienheureuse. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Esprit-Saint, qui S’est manifesté de toutes façons dans l’âme des Saints dont le nom est apparu sur le Cycle liturgique depuis la fête de la Pentecôte, nous fait admirer aujourd’hui saint Camille, dont la charité eut spécialement pour objet Jésus dans le prochain.


Né en 1550, dans le royaume de Naples, de la noble famille des Lellis, saint Camillle entra chez les Capucins, mais une plaie qu’il avait à la jambe l’obligea par deux fois à en sortir. Dieu, en effet, le destinait à fonder une Congrégation de Clercs réguliers, consacrés au service des infirmes.


Il obtint du Siège apostolique l’approbation de son Institut. S’inspirant de l’exemple de Jésus qui est mort pour nous et qui a déclaré qu’il n’y avait pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour les autres, les religieux s’y engagent à assister les malades, même atteints de la peste.


Saint Camille, de même que son Institut, reçut de Dieu la grâce toute spéciale d’aider victorieusement les âmes dans la lutte suprême de l’agonie, aussi le nom de ce Saint a-t-il été inséré par l’Église dans les Litanies des agonisants.


Saint Camille mourut à Rome le 14 juillet 1614. Léon XIII le proclama patron des hôpitaux et des malades et Pie XI l’indiqua comme protecteur des Sœurs hospitalières.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Aimez à visiter et à soigner les malades ; portez-leur secours et consolations.


Méditation du jour
La véritable aumône  suite

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